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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 14:01
Mardi 9 : Les décisions de l'académie sont reportées à Mercredi dans la matinée. A l'école, les parents s'organisent, il va falloir résister longtemps. Les habitants de la Trinité se soudent de plus en plus autour de leur école.
Mercredi 10 : En fin de matinée, nous apprenons par la radio que ce sera 1 poste complété par ½ poste d'aide pédagogique. La directrice de notre école nous appelle pour nous annoncer le nom de celle qui reste : Mlle BOUVIER Géraldine. Bien entendu ! La démarche de déstabilisation des enfants continue, la personne qui pouvait représenter la stabilité de l'école du fait de sa présence l'année dernière est mutée ailleurs. Nous affirmons haut et fort que nous voulons que les deux institutrices présentes en début d'année restent dans notre école pour s'occuper de nos enfants. Nous les savons compétentes et de confiance. Nous réclamons que l'institutrice contrainte de nous quitter ait le temps d'assurer la transition. Nous apprenons qu'elle disposera de ½ heure de 9h à 9h30 pour dire « au revoir » aux enfants et récupérer ses affaires personnelles. Qui est irresponsable vis-à-vis des enfants dans le cas présent ? Sommes nous des êtres humains ou tout simplement des pions que l'on promène au gré des ambitions personnelles de quelques agents de la fonction publique ? Comment peut-on après cela inculquer à nos enfants le respect des autorités publiques ? Nous sommes allées rencontrer les parents des écoles de Paule-Plévin, qui nous ont invité après avoir apprit eux aussi la suppression d'un poste, dans une école pourtant en réseau !
Jeudi 11 : Ce fut une nuit bien humide, mais le moral reste bon. Nous sommes toujours aussi motivés. La presse sera là ce matin pour relayer notre message : « arrêtez de jouer avec nos enfants, arrêtez de détruire nos vies, arrêtez de tuer nos villages ». Des habitants des communes avoisinantes commencent à arriver pour nous apporter leur soutien. Le mouvement s'amplifie, les habitants des communes rurales ont conscience que l'école apporte la vie dans nos communes. Nous avons eu la presse écrite locale, les radios. La presse nationale était aussi présente avec le journal LIBERATION.
Vendredi 12 : L'article de LIBERATION est imposant, une pleine page avec photo couleur. La situation est clairement expliquée. Le maire a un contact avec l'inspecteur d'académie, une sortie de crise alambiquée est proposée. Nous restons sur notre position, nous voulons 2 postes d'enseignants.
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