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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 17:43

Comment doit-on interpréter l'article de ce jour dans Ouest-France ?


"Il semblerait qu'une famille puisse s'installer...".Il ne semblerait pas, c'est une réalité, les certificats de radiation de leur école d'origine ont été fournis à la direction "intérimaire" de notre école. Les enfants ont été inscrits sur les registres de la mairie et les trois aînés étaient présents vendredi 10 toute la journée.


"Je prendrai un remplaçant qui viendra à Langonnet."De quoi s'agit-il exactement ? Nous ne voulons ni de poste bricolé, ni de remplaçant. Et ces propos ne correspondent pas à ceux tenus à M. le maire hier, peu après 18H, en fin de manifestation.


"Philippe COUTURAUD souhaite cependant que les enfants se rapprochent" Nous sommes très surpris de constater que le fonctionnement de notre école ne soit pas mieux connu des services de l'éducation nationale. En effet, nous faisons partie d'un réseau d'écoles et de nombreuses actions sont menées en commun avec les autres écoles de ce réseau.

"La situation serait bien différente avec de nouveaux élèves." Nous sommes tout à fait d'accord sur ce sujet et nous oeuvrons pour que notre bourg soit le plus attractif possible pour les nouvelles familles qui souhaiteraient s'y installer. Rêvons un peu : notre prochaine lutte sera-t-elle pour l'ouverture d'une troisième classe ?


Les déléguées des parents d'élèves ont rendez-vous lundi 13 octobre 2008 avec Mme MORENO. Nous aurons donc l'occasion d'avoir des éclaircissements sur ces différents points. Nous demanderons un écrit confirmant que notre école a deux classes et que la dérogation pour Liam (2 ans le 15 septembre dernier) nous soit enfin remise !

Bientôt Liam, tu ne pleureras plus le matin en voyant les autres entrer à l'école  sans toi.

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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 23:49

Ce matin, il y avait 4 nouveaux inscrits dans notre école, ce qui porte nos effectifs à 29 enfants. En effet, une famille vient de s'installer dans le bourg en provenance de Gourin, commune à environ 20 km de la Trinité.
La nouvelle a donc été annoncée par Christian DERRIEN, qui après avoir pris les inscriptions en mairie, a téléphoné à l'académie pour faire part de la nouvelle situation.
L'inspectrice de secteur, Mme MORENO, a proposé que ces enfants ne viennent pas cet après midi parce que se serait trop compliqué !!!



De notre coté, nous avions programmé une manifestation à l'académie de Lorient Nord avec les syndicats enseignants pour dénoncer les pratiques de l'administration de l'éducation nationale envers tous les acteurs : enfants, parents, élus et enseignantes.
A la fin de ce rassemblement, une grande partie des manifestants ayant déjà quitté les lieux, le maire a reçu un appel de M COUTURAUD qui annonçait la réouverture de la deuxième classe !

Nous en sommes tous très HEUREUX

mais nous restons vigilants et attendons lundi matin afin de voir comment ceci va se traduire dans la réalité.
Les évènements nous ont appris à ne pas forcément croire aux différentes promesses.

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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 21:43

Ce soir, nous sommes intervenus lors du conseil de la communauté de communes du Roi Morvan. Nous y avons lu notre communiqué, mais cette fois ci il n'y a eu aucun débat. L'assemblée a écouté poliment ce que nous avions à dire ainsi que l'intervention de notre maire, mais visiblement les dossiers qui avaient été remis à l'ensemble des participants étaient plus intéressants. Nous avons pourtant annoncé une grande nouvelle : notre école a enregistré 4 inscriptions supplémentaires se qui porte nos effectifs à 29.
Nous qui pensions que nous ferions plaisir à tout plein de monde, que l'ensemble de nos élus se seraient réjouis, que tous nous auraient alors prédit la fin du tunnel !!!
Hélas, les visages sont restés de marbre, le vote de la motion s'est déroulé comme d'habitude : Des contres ? des abstentions ? La motion est votée, sujet suivant.
Quel engagement !!!


Enfin, si ça vous intérresse, voici le texte que nous leur avons lu :


 

Rassemblement conseil communautaire CCPRM

8 octobre 2008



Les parents d’élèves et sympathisants de l’école Menez-du de la Trinité Langonnet commencent aujourd’hui leur 6 ème semaine d'action pour réhabiliter la deuxième classe de l'école

Nos enfants, qui avaient commencé leur année avec deux enseignantes, se retrouvent depuis le 11 septembre réunis en une seule classe de 24 élèves , un 25 ème inscrit depuis deux semaines,et 4 nouveaux élèves dès demain, de petite section au CM2.


Comment imaginer une enseignante, de surcroît directrice, avec les 29 élèves de 9 niveaux différents et la désorganisation engendrée par ces changements. Nos enfants qui ne savent plus qui est leur maîtresse et ne parviennent pas trouver leurs repères.


Retrouver la sérénité pédagogique de notre école est primordial, mais nous savons également que ce que nous vivons d'autres le vivront bientôt. Car nous ne sommes pas dupes les petites écoles et plus particulièrement les maternelles sont sur la sellette. A terme il s’agit bien pour le gouvernement de créer des pôles pédagogiques réservés aux enfants en obligation scolaire (6-11 ans). Le processus est déjà bien entamé, le gouvernement annonce déjà la nomination de directeurs, gestionnaires de plusieurs établissements scolaires. Et oui l'école gérée comme une entreprise c'est pour demain! Tant qu'elle n'est pas placée en bourse vous me direz qu'elle ne prend pas trop de risques.

Cette politique qui sacrifie l'éducation de ses enfants pèsera également lourd sur les collectivités locales et les parents qui devront trouver l’argent nécessaire pour financer l’accueil des plus petits et le transport des plus grands.


Notre lutte n'est pas facile car nous nous heurtons à une administration déterminée aux méthodes peu orthodoxes.

  • gendarmes empêchant les parents et les élus de pénétrer dans l’école.

  • Surveillance téléphonique

  • Plainte

  • Propos diffamatoires dans la presse

  • Et surtout chantage, et alors là ils sont très forts :

    • Si nous arrêtons notre mouvement il y aura 1 enseignant et ½ (8 septembre)

    • Si nous arrêtons notre mouvement notre école restera ouverte sinon pas d'enseignants et donc plus d'école (30 septembre)

    • Si les enseignantes portent plainte contre les parents elles auront un poste plus proche de chez elles, sinon elles retourneront à la trinité.(2 octobre)

Comment peut-on souffrir qu'une administration en particulier celle de l'éducation nationale, qui veut remettre la morale en bonne place dans les programmes, puisse agir avec aussi peu de respect pour des enfants, leurs parents et les enseignants


Nous nous révoltons devant ces méthodes et nous résistons car nos enfants méritent une école de qualité. Nous résistons aussi parce que lors de la prochaine carte scolaire l'école de votre commune se trouvera peut-être dans le mauvais tableau, parce que votre poste est peut-être déjà condamnée parce que bien d'autres services de proximité sont menacés.

Or une majorité de vos concitoyens ont choisi de s’installer en Centre Bretagne car il faisait bon y vivre. La politique actuelle du gouvernement casse un a un ces services

Nous sommes devant vous ce soir pour vous demander d'agir pour préserver notre territoire et ses services publics de proximité. Car sans ceux-ci la mort du pays du roi Morvan est programmée ! Et les élus locaux que vous êtes n'auront plus grande légitimité.


Nous vous demandons donc de nous soutenir dans notre mouvement et dans nos actions, de prendre publiquement position et de tout mettre en oeuvre pour le rétablissement des 2 postes d'enseignants de l’école de la Trinité-Langonnet, et pour le maintien de tous les services publics mis à mal sur notre territoire.



Nous appelons à un rassemblement devant l'inspection de Lorient nord demain à 17h 30 pour réaffirmer notre détermination, vous y êtes évidemment les bienvenus.

 

 

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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 21:34
Nous avons adressé à toutes les mairies du Pays Centre Ouest Bretagne une proposition de délibération. Les prochains conseils municipaux vont avoir lieu dans les tous prochains jours. Va-t-on enfin voir les politiques locaux s'engager vraiment? On peut toujours rêver...
En attendant on pourra connaître nos "vrais" soutiens.



Voici le texte proposé :
 

DELIBERATION


Considérant que les habitants se sentent concernés par le développement de leur territoire

Considérant que la conservation de la qualité de vie est une responsabilité collective

Considérant que l’instruction obligatoire dispensée, pour tous, par l’école publique, gratuite et laïque, est un des premiers services de la République

Ayant pris connaissance de l’attachement des familles à cette institution

Considérant les engagements financiers des communes pour entretenir les locaux des écoles

Constatant que les rapports réalisés sur la qualité des résultats obtenus par rapport à la taille de l’école démontrent le bien fondé des petites structures

Constatant que les rapports sur la scolarisation dès deux ans démontrent la pertinence d’un éveil en milieu scolaire qui développe leurs capacités d’apprentissage

Souhaitant continuer à œuvrer localement et de façon optimale dans le souci de l’intérêt des enfants

Affirmant son souhait de continuer à proposer localement ce service public de proximité

Le conseil municipal

Affirme son soutien à l’école publique de la Trinité Langonnet, symbole de lutte pour la préservation des petites écoles rurales,et de la qualité pédagogique de celles-ci

et

Autorise M. le Maire à agir en ce sens auprès des inspecteurs d’Académie bretons

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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 21:00
 

Nous rappelons que la situation de notre école résulte des décisions de l'inspection d'académie, que la désorganisation de l'école n'est pas due aux actions des parents mais bien à un manque d'enseignants. 
        Nous réclamons depuis un mois un réel dialogue avec les instances décideuses afin que les conditions d'enseignement dans cette petite école rurale soient enfin rétablies et ce de façon pérenne.
        Nous affirmons que cette situation ne saurait durer davantage, les enfants ayant un programme précis à suivre. Les successions de remplaçants, lors de la précédente année scolaire, ont déjà suffisamment fragilisé les enfants. Il serait donc judicieux de mettre rapidement en place les moyens pédagogiques que tout le monde connaît : les deux enseignantes qui étaient en poste la première semaine.

De la vie de cette école dépend la vie de tout un bourg. Quel parent serait tenté de venir habiter dans un village où la première école serait à 11 kilomètres ? De nombreuses personnalités politiques l'ont compris et nous soutiennent en s'inscrivant dans un schéma plus global d'aménagement du territoire.

En Centre Bretagne, l'habitat très dispersé pourrait rapidement confiner les enfants dans un isolement important. La scolarisation des plus jeunes est donc vitale pour leur socialisation. Qui d'autre que le service public de l'éducation nationale pour leur garantir la meilleure intégration dans la société.

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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 18:49

 

Suite aux différentes parutions dans la presse, nous sommes très en colère. En effet, les propos qui auraient été tenus ou écrits par l'inspection d'académie sont mensongers voire diffamatoires, notamment en ce qui concerne le déroulé de la journée du mardi 30 septembre.

Nous nous inscrivons en faux contre ces propos. (cf le télégramme 3/10/08).

Devons nous rappeler que c'est bien l'académie qui a décidé de ne pas mettre d'enseignants le jeudi 2 octobre et que les enfants ont donc été laissés « SEULS » pendant les dix minutes avant l'entrée dans les classes. En effet, cette plage horaire est sous la responsabilité des enseignants, le personnel communal n'arrivant qu'à 9 heures précises.

Notre action, depuis le début de cette année scolaire, est uniquement motivée par le maintien d'une structure pédagogique à la hauteur de l'enjeu : former des enfants et leur permettre de suivre un cursus normal, dans des conditions dignes et respectueuses. La « prise en otage » des enfants le jeudi 2 octobre est une attitude scandaleuse que nous dénonçons avec force.

Nous agissons en veillant au respect de chacun :

 des enfants : les cours ont eu lieu normalement (si tant est qu'une enseignante et demi soit normal !) en dehors des 3 jours d'école morte

 des enseignantes : notre soutien leur est acquis, et nous dénonçons les pressions que l'inspection leur fait subir


Nous sommes donc en contact avec des syndicats et des conseillers juridiques afin de décider des actions à mener.

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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 13:35
 

.. anniversaire de la constitution, notre situation nous incite plus que jamais à réfléchir à ce que représente l'école, et par voie de conséquence, l'éducation nationale dans notre pays. Rappelons donc la devise de la République : «  Liberté, Égalité, Fraternité »

 

La Liberté : Notre mouvement s'est confronté à ses limites. En effet, nos réclamations, au lieu d'être entendues, écoutées et d'ouvrir au dialogue se sont heurtées à des accusations diffamatoires de la part de l'inspecteur d'Académie.

 

L'égalité : Nous l'avons déjà écrit, c'est justement cette égalité que nous revendiquons. L'égalité de traitement entre deux situations similaires, qui aujourd'hui nous est refusée.

 

La fraternité : Nous l'avons trouvée au sein de notre village, au travers des soutiens qui nous arrivent de toute part. Espérons que cette valeur soit devenue concrète aux yeux de nos enfants.

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 14:11
... dans son "écoute attentive" des parents. Dans la matinée, nous apprenons que M COUTURAUD propose une organisation efficace : Une école avec un enseignant et demi, et un renfort RASED l'après-midi. Quel progrès !
Pour tous ceux qui n'ont pas suivi cette aventure rocambolesque, c'est la situation de notre école aujourd'hui, celle-là même que nous dénonçons depuis ... le 2 septembre 2008.

Ce matin, à l'heure de la rentrée des classes, nous avions deux personnes pour remplacer les institutrices titulaires : une enseignante pour la journée et un enseignant pour la  matinée. Mme MORENO les accompagnait et a déclaré qu'elle était là pour "évaluer" les enfants. Très rapidement, le remplacement a vu sa mission passer d'une demi journée à la journée complète. Est ce la conversation qu'elle a eu avec le maire, Christian DERRIEN qui a motivé ce changement de programme ?






Cinq mamans étaient convoquées cet après-midi à la gendarmerie du FAOUET. Il était question de témoigner sur ce qui c'était passé Mardi dans l'école. Nous avons donc pu nous exprimer sur le fond de toute cette histoire. Nous en profitons pour rappeler qu'il n'y a pas eu de "molestation", que nous n'avons pas arraché les téléphones portables mais que nous avons fait en sorte que les enseignantes soient protégées des appels incessants de l'académie qui alourdissaient l'atmosphère. Nous en profitons pour rappeler qu'il n'y a pas plus de téléphone que de voiture de fonction mis à la disposition des enseignants, c'est donc sur leurs téléphones portables personnels que leur employeur se permet de les joindre à n'importe quelle heure !
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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 22:02
Jeudi 2 : Les élus locaux se sentant concernés étaient présents ce matin, dès 8h30, devant notre école. Arborant leurs écharpes, ils ont marqué ainsi leur soutien aux parents d'élèves. L'Inspection d'Académie a mis ses menaces à exécution, les enseignantes ne sont pas venues. Elles étaient convoquées par l'inspectrice de Lorient Nord à 9heures. Les enfants sont donc restés de 8h50 à 9h00 seuls dans la cour, puis l'ATSEM a pris le relais, seule avec l'ensemble des élèves. M. DERRIEN a fait appel à un huissier pour consigner le fait. Une délégation de 4 mamans s'est rendue à Lorient pour rencontrer les enseignantes et les assurer de notre soutien et de notre confiance totale en elles. Nous les avons trouvées bouleversées par le chantage qu'elles ont enduré de la part de l'inspectrice.
Au cours de notre entretien, elles ont reçu un appel les convoquant de nouveau à l'Inspection, avec Mme LECOMTE (adjointe de l'inspecteur d'académie) cette fois. Et tout cela juste avant qu'elles ne se rendent à une convocation à la gendarmerie pour apporter leur témoignage suite à une plainte dont elles ne connaissaient ni le plaignant ni l'objet.
Des parents engagés dans le collectif "oui au breton" sont venus nous apporter le soutien et ont tourné une vidéo après le départ des enseignantes.

 




A notre retour à la Trinité Langonnet, nous avons appris que le maire, Christian DERRIEN, avait un rendez-vous avec l'Inspecteur d'Académie, M COUTURAUD. L'entrevue a duré environ 2 heures et n'a abouti à rien de concret pour aujourd'hui. Une proposition doit être faite demain, vendredi, par l'Académie. En attendant, deux remplaçants seront à l'école demain toute la journée pour assurer les cours.

 

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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 22:42

Mercredi 1er octobre : Nous nous sommes présentés aux portes de la salle où se tenait le Conseil d'Administration du Pays Centre Ouest Bretagne. Nous avons pu lire notre déclaration (voir texte ci-dessous) et un débat a eu lieu. Mme le sous préfet du Morbihan, présente à cette réunion, a repris les mêmes arguments que lors de notre rencontre à la sous préfecture. Une motion proposée par le maire de Langonnet, Christian DERRIEN, a été votée à l'unanimité. Certains élus se sont engagés à être officiellement présents demain matin, à nos cotés, devant les portes de l'école.

 

Rassemblement devant la salle de Tronjoly

CA du Pays Centre Ouest Bretagne

Les parents d’élèves et sympathisants de l’école Menez-du de la Trinité Langonnet terminent aujourd’hui leur 4 ème semaine d’occupation de l’école 24h/24. Cette occupation a débuté à l’annonce de la possible suppression d’un poste d’enseignant le jour de la rentrée. Cette suppression est devenue effective une semaine plus tard.

Nos enfants, qui avaient donc commencé leur année avec deux enseignantes, se retrouvent depuis le 11 septembre réunis en une seule classe de 24 élèves , un 25 ème vient de s’inscrire, de petite section au CM2 (9 niveaux).

L’inspection nous a généreusement accordé une ½ maîtresse pour soutenir la directrice en charge de la classe unique. La désorganisation qui découle de ces mouvements de personnels pèse lourd sur nos enfants qui ne savent plus qui est leur maîtresse et ne parviennent pas trouver leurs repères.

Notre combat est juste : retrouver la sérénité pédagogique pour que nos enfants puissent progresser sans qu’aucun d’entre eux ne soit sacrifié sur l’autel de la rigueur budgétaire. Car nous le savons toutes nos petites écoles rurales et maternelles sont sur la sellette. A terme il s’agit bien pour le gouvernement de créer des pôles pédagogiques réservés aux enfants en obligation scolaire (6 11 ans). Ceci pèsera lourd sur les collectivités locales et les parents qui devront trouver l’argent nécessaire pour financer l’accueil des plus petits et le transport des plus grands.

Quel avenir a un pays qui sacrifie l’éducation de ses enfants ?

Les méthodes appliquées par l’inspection académique sont irrespectueuses des enfants, des enseignants et des parents à qui il est fait de lamentables chantages. Celles de la préfecture ne valent pas mieux : écoute téléphonique, surveillance par les renseignements généraux et le summum intervention des gendarmes empêchant les parents et les élus de pénétrer dans l’école.

Ils veulent nous faire plier et pour cela nous brandissent des menaces : si nous arrêtons notre mouvement nos enfants trouveront leur maîtresse et demi dans l’école demain, si nous poursuivons il n’y aura plus d’enseignantes et donc plus d’école.

Ces méthodes sont abjectes, mais nous ne voulons pas nous taire car il s’agit aujourd’hui de notre école de celle de Paule-Plévin, de la votre peut-être demain, de nos bureaux de poste, de notre hôpital et de bien d’autres services publics de proximité qui sont aujourd’hui menacés.

Alors pourquoi sommes nous venus devant vous ce soir ? C’est pour vous demander de vous investir concrètement pour préserver notre territoire et mettre en place ensemble une vraie politique de préservation des services publics de proximité. Car dans notre centre ouest Bretagne, sans ces services de proximité, la qualité vie ne sera plus. Or une majorité d’entre nous ont choisi de s’installer en Centre Bretagne car il faisait bon y vivre. La politique actuelle du gouvernement casse un a un ces services. Notre COB est-il voué à devenir une grande jachère ?

Nous le refusons, et vous demandons de nous soutenir dans notre mouvement et dans nos actions, de prendre publiquement position et de tout mettre en œuvre pour le rétablissement des 2 postes d'enseignants de l’école de la Trinité-Langonnet, pour la cause du RPI de Paule Plévin et pour le maintien de tous les services publics mis à mal sur notre territoire.

La survie du Centre Ouest Bretagne passe par une politique d'aménagement du territoire juste et équilibrée et par la mise en œuvre de projets dynamisants en accord avec les spécificités de notre territoire!

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